Comment la Semaine Européenne du Développement Durable peut transformer le numérique en pilier de la transition écologique

La transition écologique est l’un des défis les plus pressants du XXIe siècle. Face à l’urgence climatique et à l’épuisement des ressources naturelles, chaque secteur d’activité, y compris le numérique, est invité à repenser ses pratiques pour intégrer des dimensions plus durables. Parmi ces secteurs, le numérique occupe donc une place de choix en raison de son empreinte environnementale significative. C’est dans ce contexte que la Semaine Européenne du Développement Durable (SEDD) offre une opportunité précieuse pour sensibiliser, éduquer et inciter à l’action en faveur d’un numérique plus responsable.

La Semaine Européenne du Développement Durable : une occasion pour mobiliser

La Semaine Européenne du Développement Durable, qui se déroule chaque année, vise à promouvoir les initiatives qui contribuent aux Objectifs de Développement Durable (ODD) définis par l’ONU. Ces objectifs couvrent un large éventail de domaines, notamment la réduction des émissions de CO2, la promotion d’une consommation responsable, et la lutte contre le changement climatique. Pour les entreprises, cette semaine est bien plus qu’une simple célébration. C’est une invitation à évaluer leur impact environnemental, à mettre en lumière leurs initiatives durables et à engager un dialogue constructif avec leurs parties prenantes. Le secteur du numérique est particulièrement concerné par cette transition.

L’impact environnemental du numérique : un impact sous-estimé

Le numérique est souvent perçu comme une solution pour réduire l’empreinte écologique, notamment en facilitant le télétravail ou en dématérialisant des processus. Cependant, cette perception ne prend pas toujours en compte l’intégralité du cycle de vie des produits et services numériques. Selon un rapport du Shift Project, le secteur numérique représentait environ 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2020, un chiffre en constante augmentation. 

Cette empreinte carbone est liée à plusieurs facteurs :

– Production de matériel informatique : la fabrication de serveurs, ordinateurs, smartphones et autres équipements consomme énormément de ressources et d’énergie.

– Usage des équipements : l’alimentation des centres de données (datacenters) et des réseaux de télécommunications nécessite une quantité d’énergie considérable.

– Fin de vie des équipements : le traitement des déchets électroniques pose de graves problèmes environnementaux et sanitaires.

Face à ces constats, la SEDD est l’occasion idéale pour les entreprises du numérique de repenser leurs pratiques et de mettre en place des stratégies de réduction de leur impact environnemental.

Quelques chiffres marquants du numérique et de son impact environnemental

Le numérique est actuellement responsable de 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), soit deux fois plus que le transport aérien, et contribue à 2,5 % de l’empreinte carbone nationale en France. Avec une consommation électrique de 48,7 TWh, le numérique représente 10 % de la consommation totale d’électricité du pays, équivalant à celle de plus de 8 millions de foyers français. Si aucune mesure n’est prise, les émissions du numérique pourraient augmenter de 45 % d’ici 2023 et de 60 % d’ici 2040, atteignant ainsi 6,7 % des émissions nationales de GES. De plus, seulement 17 % des déchets numériques mondiaux sont collectés, et 3 % sont réellement recyclés, laissant la majorité non traitée ou mal gérée, avec un impact environnemental majeur. 

Numérique responsable : comment les entreprises peuvent-elles s’engager ?

Le concept de numérique responsable repose sur une approche globale qui prend en compte l’empreinte environnementale, sociale et économique des activités numériques. Voici comment les entreprises peuvent s’engager :

Optimisation de l’efficacité énergétique

L’efficacité énergétique est un levier majeur pour réduire l’empreinte carbone des activités numériques. Les entreprises peuvent :

– Moderniser leurs datacenters : utiliser des technologies de refroidissement efficaces et recourir à des énergies renouvelables pour alimenter les centres de données.

– Encourager la sobriété numérique : sensibiliser les employés à une utilisation raisonnée des ressources numériques, en limitant par exemple le stockage de données non essentielles.

Allongement de la durée de vie du matériel

Le renouvellement fréquent des équipements informatiques contribue à l’empreinte écologique du secteur. Pour y remédier, les entreprises peuvent :

– Favoriser la réutilisation et le recyclage : collaborer avec des partenaires spécialisés dans le reconditionnement ou le recyclage du matériel informatique.

– Adopter une politique d’achat responsable : privilégier des équipements éco-conçus, moins énergivores et réparables.

Réduction des déchets électroniques

Les déchets électroniques posent une problématique environnementale majeure. Les entreprises peuvent s’engager à :

– Organiser des campagnes de collecte et de recyclage : en interne ou avec des associations spécialisées.

– Sensibiliser leurs employés et clients : former et communiquer sur les bonnes pratiques de gestion des déchets électroniques.

Easyvirt et CO2 Scope® : des solutions concrètes pour un numérique durable

Dans le cadre de la Semaine Européenne du Développement Durable, Easyvirt s’engage à promouvoir des pratiques numériques responsables avec sa solution CO2 Scope®. Cette solution innovante permet aux entreprises de mesurer, optimiser et décarboner les émissions de CO2 liées à leurs infrastructures IT.

Mesurer pour mieux agir

L’un des premiers obstacles à la réduction de l’empreinte carbone des infrastructures numériques est le manque de visibilité. CO2 Scope® répond à ce besoin en offrant une mesure précise des émissions de CO2, tant pour l’énergie directe (consommation d’électricité) que pour l’énergie grise (énergie consommée lors du cycle de vie du matériel). Cette transparence permet aux entreprises d’identifier les principaux postes émetteurs de CO2 et de cibler leurs actions de réduction là où elles seront les plus efficaces.

Des recommandations personnalisées

Une fois les émissions mesurées, CO2 Scope® propose des recommandations adaptées au contexte de chaque entreprise. Ces recommandations peuvent inclure des actions simples, comme l’optimisation de l’utilisation des serveurs, ou des initiatives plus ambitieuses, comme la migration vers des datacenters alimentés par des énergies renouvelables.

Suivi et communication des progrès

CO2 Scope® permet également aux entreprises de suivre l’évolution de leur empreinte carbone. Les tableaux de bord et les indicateurs de performance fournis par l’outil facilitent la visualisation des progrès réalisés et permettent d’ajuster les actions en fonction des résultats obtenus. Enfin, CO2 Scope® génère des rapports détaillés qui peuvent être utilisés pour communiquer sur les initiatives de réduction des émissions de CO2, valorisant ainsi l’engagement de l’entreprise en faveur du développement durable.

Pourquoi la SEDD est le moment idéal pour s’engager ?

La Semaine Européenne du Développement Durable est un moment fort pour sensibiliser aux enjeux de la transition écologique. C’est aussi une période propice pour passer à l’action, en mettant en place des initiatives concrètes et en testant de nouvelles solutions.

En offrant un mois d’essai gratuit de CO2 Scope® et une demi-journée d’atelier “Fresque du Numérique” (Offre valable jusqu’au 8 octobre 2024 pour les 5 premières sollicitations – frais de déplacement offerts sur le département de la Loire-Atlantique), Easyvirt ouvre aux entreprises une porte unique vers un engagement concret dans le numérique responsable. Cette initiative permet non seulement de prendre conscience de l’impact environnemental de ses activités, mais aussi de découvrir comment il est possible de le réduire de manière significative.

Pour bénéficier de cette opportunité unique, c’est très simple : contacter directement Francois Machacek ou Martin Dargent. Ils se feront un plaisir de vous guider dans votre démarche vers un numérique responsable. 

Laisser un commentaire